L’irresponsabilité des appels à la perturbation de l’année scolaire
L’irresponsabilité des appels à la perturbation de l’année scolaire
. Le droit à l’éducation, un acquis sacré
Alors que des milliers d’élèves togolais ont repris avec enthousiasme le chemin de l’école, des voix dissonantes tentent sur les réseaux sociaux, de jeter le trouble sur ce moment décisif de la vie nationale. Certains pseudo-influenceurs en quête d’audience et dépourvus d’arguments solides, s’emploient à diffuser des discours incitant à la perturbation de l’année scolaire.
Le droit à l’éducation, un acquis sacré
Au Togo, l’école demeure un droit fondamental garanti à chaque enfant. Elle constitue non seulement un espace d’apprentissage, mais aussi un lieu d’émancipation et de construction citoyenne. Dans un contexte marqué par de multiples défis, priver les élèves de ce cadre d’épanouissement reviendrait à hypothéquer l’avenir du pays. Les pouvoirs publics, aux côtés des enseignants et des parents, veillent à préserver ce droit, pilier de la cohésion nationale et de la prospérité future.
L’irresponsabilité des appels à la perturbation
Face à cet impératif, les tentatives de manipulation orchestrées par certains acteurs autoproclamés de la sphère numérique apparaissent comme un acte irresponsable et nuisible. Au lieu de contribuer au débat constructif, ces influenceurs préfèrent exploiter la vulnérabilité de la jeunesse et mettre en péril le parcours éducatif de milliers d’élèves. Une telle posture ne peut être tolérée dans un état de droit qui place l’intérêt supérieur de l’enfant au centre de ses priorités.
Un devoir collectif de protection de l’école
La rentrée scolaire n’est pas une simple formalité administrative : elle est un symbole de continuité, de résilience et de projection vers l’avenir. Parents, éducateurs, autorités et citoyens sont appelés à s’unir pour défendre cet acquis. La société togolaise, riche de sa diversité et de ses ambitions ne saurait permettre que des individus isolés, mus par des ambitions personnelles ou des calculs politiciens, compromettent l’avenir de toute une génération.
L’école est une chance, un héritage et une promesse. Elle doit demeurer hors de portée des manœuvres de déstabilisation. Protéger l’année scolaire, c’est protéger l’avenir du Togo. C’est une responsabilisation partagée, que nul ne saurait remettre en cause sans se mettre en porte-à-faux avec les valeurs fondamentales de la république.
Les innovations de l’année
La rentrée scolaire 2025-2026 s’est ouverte ce 15 septembre sur l’ensemble du territoire, marquant le retour en classe de plus de trois millions d’élèves du primaire et du secondaire après deux mois de congés. L’événement, attendu chaque année, s’accompagne cette fois d’une série d’innovations et de mesures ambitieuses.
L’année académique, qui s’étendra sur plus de quarante semaines, se distingue par une volonté affirmée de rehausser la qualité de l’enseignement. Le gouvernement mise sur un encadrement renforcé et sur une modernisation de l’offre éducative pour répondre aux attentes des familles et des communautés.
Un vaste plan d’appui a ainsi été déployé. Il comprend le recrutement de 5.000 enseignants, l’engagement de 1.000 volontaires, la construction ou réhabilitation de 7.000 salles de classe, ainsi que l’ouverture de 15 jardins d’enfants publics. À cela s’ajoute une réforme du cycle moyen, pensée pour améliorer l’accompagnement pédagogique des apprenants.
Au-delà de l’enseignement, la santé et la sécurité des élèves occupent une place centrale. L’exécutif a accéléré la mise en œuvre de l’assurance maladie scolaire School AMU, lancé une campagne nationale de vaccination antipaludique et déployé un dispositif de sécurisation autour des établissements. Dans une logique d’équité, plus de 100.000 jeunes filles ont en outre bénéficié de kits scolaires grâce à des actions de solidarité.
Par cet ensemble de réformes et d’initiatives, les autorités affichent une ambition claire : « moderniser le système éducatif togolais et répondre aux besoins des populations tout en contribuant aux objectifs de développement national ». Une rentrée donc placée sous le sceau de l’engagement et de l’espérance.
L.M.